On l’a écrit sur ce site, le Collectif OH! réunit des musicien·nes avec le goût des musiques hors-pistes. La piste du jazz, Pascal Beck ne l’emprunte pas tout de suite, se frottant au rock d’abord, puis se formant à la composition et aux arrangements auprès du maître ès motifs incisifs qu’est Ivan Jullien, faiseur de rois chez Nougaro, Françoise Hardy ou encore Henri Salvador, entre autres. Au sein du Collectif, Pascal Beck souffle le trombone dans Frankenstein Concerto de Phillip Klawitter et sur le Dream Weapon Orchestra. Avant cela, le tromboniste a fait d’autres rêves encore. Il se forme aussi sur le tas, comme dit la sagesse populaire. Ici le tas est plutôt une île magnifique. C’est en Martinique qu’il passe 4 années à approfondir ses connaissances de la musique antillaise, de la salsa et des rythmiques afro-cubaines. Aux marges du jazz, il donne sans frémir sa chance à la chanson. La liste des lieux où il a joué et celle des musiciens avec qui il partage la scène filerait le tournis à une patineuse artistique. Citons, par exemple, Flora Purim, Tony Allen, Albert Mangelsdorf, Airto Moreira, Andy Bey, Etienne M’Bappe et quelques autres frondeurs du rythme.