Denis Desassis, de la maison Citizen Jazz, décrit Jean-René Mourot comme un musicien doublé d’un « alchimiste évident, qui sommeille en lui », le pianiste transforme assez volontiers les pistes toutes tracées en des chemins buissonniers. L’oreille aigüe et la verve volubile, il serpente à chacun des postes où il joue : improvisateur, compositeur et réalisateur. Au sein du Collectif, il anime le duo (Parenthèses) avec Michael Alizon, touche sa bille dans Frankenstein Concerto et le Dream Weapon Orchestra, miroite dans In Wonderland We Trust. Ce dernier titre de projet est presque une profession de foi pour Jean-René Mourot. Musicien délicat, puissant et pointilleux, il est aussi insatiable quant au son parfait. Après une formation classique au Conservatoire de Nancy, puis une formation jazz/musiques improvisée au Conservatoire de Strasbourg (Eric Watson), il cultive la polyvalence et multiplie les expériences : musique à l'image, théâtre, cabaret, spectacle de rue... Il joue également de l'accordéon, de la trompette et chante. Insatiable, on l’écrivait plus haut.
Passionné de l'enregistrement et du travail de studio, il a une quarantaine d'albums à son (hyper)actif, dont plusieurs de ses disques sont plutôt pas mal accueillis par la presse : trois albums Elu! CitizenJazz, deux OUI Culture Jazz ou encore des diffusions et passages en direct sur France Musique. Jamais en place, on croise le pianiste en France et à l’international, en solo ou en groupes éclectiques : États-Unis, Bolivie, Colombie, République Tchèque, Ukraine ou encore en Allemagne.